La lumière du matin et les rayons du soir
sur l’horloge du temps, une fois de plus.
Une fois de plus, ce cœur inquiet
qui pourrait être tranquille,
cet œil tendu qui pourrait se fermer ;
chaque instant plus faible, plus fragile.
Et la mer qui s’étend plus largement
vers la brume s’épaississant,
à l’horizon où le soleil se couche ;
ce balancement de l’âme sur le doux bruissement des vagues
d’où chaque instant présent s’éloigne du rivage, vers l’océan inconnu
où n’est plus que le chant des anges du ciel…
Patrick Thuillier

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