Une heure du matin, la nuit règne, le silence est discret.

 

Une heure du matin, la nuit règne, le silence est discret,

mais les pensées sont noueuses.

 

Chaque seconde, chaque minute, chaque heure

je détaille la sinuosité de ma vie, mon existence dérisoire.

 

Pourquoi cette évaluation, ce calcul outrancier ?

Pourquoi suis-je moi, destiné à être, ce questionnement à pourfendre ?

 

C'est dans ces veilles sans fin, que je creuse mon sillon

pour y semer ma nature d’homme abrupte.

 

Et « j’ai lu tous les livres »,

ne suis que moi, et cela m’étreint.

 

Il faut de l’entrain du jour à son vol énergique,

et Dieu manque à l'autel où je suis la victime...

 

Patrick Thuillier

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